Mercredi 21 septembre 1938 : L'attaque du "Train de l'or"

 


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Remarques : Un train, bourré d'e l'or en provenance du Congo Belges, qui passe tous les mois à la nuit tombée dans ce que l'on nomme aujourd'hui les quartiers nord, forcément ça attire l'attention. Gu Mela et Joe Rossi vont donc s'associer, pour le meilleur et surtout le pire.

En attendant la notice intégrale de ces évenements actuellement en cours de préparation, un bref résumé pour vous faire patienter ...

 

 


Emile Long

Emile Long


Amené à l’Evêché, Emile Long comprend très vite l’intérêt qu’il a à « cracher le morceau ». Devant un commissaire divisionnaire Guibal étonné, il explique l’accord qui a été passé entre la bande de Joe Rossi et celle d’Auguste Mella une semaine auparavant pour attaquer le « train de l’or ». Il révèle que le véritable organisateur du guet-apens est « Gu » Mella et non Joe Rossi comme la police le pensait jusque-là.
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La police connaît bien « Gu » Mella, ce bandit condamné à mort par contumace par la cour d’assise du Rhône pour des attentats pratiqués sur le terrain d’aviation de Bron, et faisant l’objet de plusieurs mandats d’arrêt pour des agressions commises dans la région lyonnaise. La police sait qu’il est de retour à Marseille et qu’il a pris la tête d’une bande, celle-là même qui l’aida à attaquer le « train de l’or » mais jusqu’à présent il a échappé aux griffes des policiers.
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A la suite des aveux d’Emile Long, la Sureté procède dans un premier temps à deux nouvelles arrestations, celle de Jean Silvestri et de d’Ange Simon. Ce dernier se révèle vite être celui qui tenait le « trésorier » du groupe, celui en charge de tenir la comptabilité du groupe et procéder à la répartition équitable du butin.
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Se rendant ensuite à Saint-Henri, un quartier de Marseille, la police procède à une descente en règle dans l’appartement de la maitresse d’Emile Long. Et la pêche est bonne. Il ne faut pas deux minutes aux policiers pour repérer, cachés sous un lit, deux hommes qui tentent de prendre la fuite dès qu’ils se sentent repérés.
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Michelis

Giovanni Michelis

Sylvestre Négro ne fit qu’un simulacre de résistance et se laissa facilement arrêté. Mais ce ne fut pas le cas de son acolyte, Giovanni Michelis qui, revolver à la main, tenta de forcer le passage en bousculant l’un des deux inspecteurs se trouvant sur sa trajectoire. Mais il se heurta alors aux gendarmes, présents eux-aussi sur les lieux qui, le voyant armé et prêt à tirer le devancèrent. Atteint d’une balle dans le ventre, le fuyard s’écroula sur le sol.
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Giovanni Michelis fut transporté à l’hôpital, en l’occurrence l’Hôtel-Dieu, tandis que son complice était transféré à l’Evêché.
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Mais, en cette après-midi du 7 octobre 1938, la police fait « carton plein ». Sur les indications des bandits qui ont choisi de tout révéler, et plus particulièrement celle d’Emile Long, un scaphandrier fouille le bassin de décantation du Merlan. Au fond du bassin, le scaphandrier trouve au fond de l’eau deux malles en osier, vides, lestées de gros pavés et une mallette contenant des bijoux.
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En fin d’après-midi, tout ce petit beau monde est inculpé par le juge d’instructions. L’affaire semble rondement menée et se présente sous le meilleur jour pour les policiers mais un événement majeur va ternir cette journée mémorable.
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Vers 18 heures, alors que les policiers décident de transférer Giovanni Michelis de l’Hôtel-Dieu où il est soigné à l’Evêché pour l’interroger. Au moment même où les policiers chargés du transfert pénètrent dans la salle Caucière où se trouve le blessé, une panne de courant impromptue affecte l’ensemble hospitalier et plonge l’Hôtel-Dieu dans le noir.


Bassin du Merlan

Recherche des lingots
dans le bassin du Merlan




Hotel-Dieu

Le dortoir de l'Hôtel Dieu


Se précipitant vers le lit du blessé, les policiers le trouvent vide. Giovanni Michelis a profité de la panne de courant pour se faire la belle. Il se révélera très rapidement que le fait d’avoir privé le blessé de ses vêtements n’était pas un frein à ses projets de fuite. Comme la surveillance du malfrat a été des plus lâches durant l’après-midi, celui-ci reçu plusieurs visites sans aucune précaution particulière. Pour le personnel soignant, le bandit était un malade comme les autres tandis que les policiers pensaient, à mauvais titre, que la surveillance était effectuée par le personnel hospitalier !
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L’évasion inespérée de Giovanni Michelis transforme la victoire policière du début d’après-midi en farce « marseillaise » comme seule la cité phocéenne sait le faire.
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