Amené à l’Evêché, Emile Long comprend très vite l’intérêt qu’il a à « cracher le morceau ». Devant un commissaire divisionnaire Guibal étonné, il explique l’accord qui a été passé entre la bande de Joe Rossi et celle d’Auguste Mella une semaine auparavant pour attaquer le « train de l’or ». Il révèle que le véritable organisateur du guet-apens est « Gu » Mella et non Joe Rossi comme la police le pensait jusque-là.
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La police connaît bien « Gu » Mella, ce bandit condamné à mort par contumace par la cour d’assise du Rhône pour des attentats pratiqués sur le terrain d’aviation de Bron, et faisant l’objet de plusieurs mandats d’arrêt pour des agressions commises dans la région lyonnaise. La police sait qu’il est de retour à Marseille et qu’il a pris la tête d’une bande, celle-là même qui l’aida à attaquer le « train de l’or » mais jusqu’à présent il a échappé aux griffes des policiers.
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A la suite des aveux d’Emile Long, la Sureté procède dans un premier temps à deux nouvelles arrestations, celle de Jean Silvestri et de d’Ange Simon. Ce dernier se révèle vite être celui qui tenait le « trésorier » du groupe, celui en charge de tenir la comptabilité du groupe et procéder à la répartition équitable du butin.
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Se rendant ensuite à Saint-Henri, un quartier de Marseille, la police procède à une descente en règle dans l’appartement de la maitresse d’Emile Long. Et la pêche est bonne. Il ne faut pas deux minutes aux policiers pour repérer, cachés sous un lit, deux hommes qui tentent de prendre la fuite dès qu’ils se sentent repérés.
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