Jeudi 28 novembre 1935 : L'enlévement de Claude Malmejac

 

INTRODUCTION

Le Petit Parisien


Remarques : Le compte-rendu du drame tel que vous le découvrez, est en fait la mise en écriture des témoignages de certains acteurs lors d’émissions diverses, des récits des témoins, des compte-rendu des journaux de l’époque, que ce soit les quotidiens nationaux comme Le Petit-Parisien, ou l’Intransigeant, pour ne citer que deux des principaux, ou la presse locale, le Petit Marseillais et le Petit Provençal en tête.

La plus grande partie de l’iconographie est issue des photos publiés par deux quotidiens connus pour leurs photos : Paris-Soir et l’Intransigeant. La mauvaise qualité de cette iconographie est due à l'utilisation du bélinographe, appareil de transmission des photos à distance par le biais du système téléphonique, appareil révolutionnaire pour l’époque et ancêtre du télécopieur.

Ce récit se veut être le plus proche possible des réactions humaines qu’ont eu les témoins et les acteurs du drame en ce jour tragique. Il se veut surtout être un texte à la mémoire des habitants de Marseille qui se sont tant inquiété du sort d'un enfant qu'il ne connaissait pas mais qui, pour eux, était avant tout un enfant de Marseille.

 

Durant la période qui court de la fin de la Première Guerre Mondiale en 1918 au début de la Seconde Guerre Mondiale en 1939, que les historiens appelle "l'entre deux guerres", Marseille a été la  scène théâtrale de nombreux faits divers, souvent dramatiques, certains ayant une audience internationale (comme l'assassinat du roi Alexandre 1er de Yougoslavie en 1934), d'autres nationale (comme l'incendie des "Nouvelles-Galeries" en 1938).

Mais la cité phocéenne servit aussi de décor à certaines affaires qui seront de véritables laboratoires pour la pègre comme pour la police. On pense ainsi à l'attaque du "train de l'or", à la légende noire de Maucueur ou à l'affaire "Malmejac".

Dans cette étude, nous allons nous pencher sur cette dernière affaire qui secoua la métropole marseillaise en cette fin d'année 1935 et qui, étrangement, unit dans l'adversité, durant une longue semaine, contre vents et marées, la bourgeoisie et le petit peuple, les patrons et les syndicalistes et, beaucoup plus surprenant, la pègre et la police. Un seul but pour toutes les composantes de la ville : la recherche de la vérité.

Dans l'après midi du 28 novembre 1935, Claude Malmejac, un enfant âgé de dix huit mois, est enlevé par une inconnue, en pleine journée, dans un des lieux les plus fréquenté de la ville : le Parc Chanot.

L'angoisse va frapper une ville entière durant quatre longues journées pour aboutir à un dénouement que personne n'attendait plus, plein de surprise.

Voyons maintenant comment cet enlèvement d'enfant, le premier en France, rappelant en plusieurs points celui du fils du célèbre aviateur Lindbergh, fut vécu par la population marseillaise.

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Le Journal

Le Petit Parisien

L'Intransigeant

L'Ouest Eclair

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(1) Images en provenance du site numérique "Gallica" géré par la Bibliothèque Nationale de France

 

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